La versión aquí abajo fue recogida en la región de Bretaña en Francia. Hallarán en las notas una versión recogida en Poitou y otra mucho más larga recogida en Périgord. Es de notar que las tres regiones se sitúan en el oeste de Francia, a orillas del Atlántico.

También se pueden hallar otra versión francesa y una versión inglesa de este villancico en Canadá.

Notas

Version recogida en Poitou:

(La voisine) (La vecina)
-D'où viens-tu, bergère, d'où viens-tu ? (¿De dónde vienes, pastora…?
(La bergère) (La pastora)
- Je viens du village où l'enfant nouveau (Vengo del pueblo donde el niño recién nacido)
Montre son visage, rayonnant, si beau. (Enseña su cara, radiante, tan bella.)

(La voisine) (La vecina)
- Qu'as-tu vu, bergère, qu'as-tu vu ? (¿Qué viste, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- J'ai vu dans la crèche cet enfant pleurer, (Vi en el pesebre a aquel niño que lloraba)
Sur la paille fraiche ses larmes tomber. (Sobre la paja fresca, sus lágrimas caían.)

(La voisine) (La vecina)
- Est-il beau, bergère, est-il beau ? (¿Es bello, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- Plus beau que les anges et que le soleil (Más bello que los ángeles y que el sol)
Sous ses pauvres langes, non ! rien de pareil. (Bajo sus pañales, ¡no! nada semejante.)

(La voisine) (La vecina)
- Rien de plus, bergère, rien de plus ? (¿Nada más, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- Sa divine mère se tient à genoux, (Su divina madre está de rodillas,)
Adore et révère cet enfant si doux. (Adora y venera a aquel niño tan dulce.)

(La voisine) (La vecina)
- Rien de plus, bergère, rien de plus ? (¿Nada más, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- J'ai vu dans l'étable comme une clarté (Vi en el establo, como una luz,)
Brillante, ineffable, sur le Nouveau-né. (Brillante, inefable, sobre el Recién Nacido.)

(La voisine) (La vecina)
- Qu'as-tu fait, bergère, qu'as-tu fait ? (¿Qué hiciste, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- J'ai fait ma prière à ce Dieu sauveur (Dije mi oración a aquel Dios Salvador)
Qui semblait lui plaire et gagner son cœur. (Parecía gustarle y ganarle el corazón)

(La voisine) (La vecina)
- À mon tour, bergère, à mon tour ? (¿Mi turno, pastora…?)
(La bergère) (La pastora)
- Va donc chère Angèle voir l'Enfant des Cieux, (Ve pues, querida Ángela, a ver al Niño Celestial)
Cours à tire d'aile, il charme les yeux. (Corre con prisa, él encanta los ojos.)

(La voisine) (La vecina)
- Me voici, madame, me voici ! (¡Aquí estoy, señora, aquí estoy!)
(La Vierge) (La Virgen)
- Avec moi vénère le Messie venu, (Conmigo venera al Mesías [que ha] llegado)
Celui que la terre appelle Jésus." (Aquel a quien la tierra llama Jesús.)

*****

Versión recogida en Périgord:

"D'où viens-tu bergère, d'où viens-tu ?
D'où viens-tu bergère, d'où viens-tu ?
- Je viens de l'étable de Bethléem
De voir un miracle qui me touche bien.

- Qu'as-tu vu, bergère, qu'as-tu vu ?
Qu'as-tu vu, bergère, qu'as-tu vu ?
- J'ai vu dans la crèche un petit enfant
Qui parlait sans cesse jamais ne dormant.

- Est-il beau, bergère, est-il beau ?
Est-il beau, bergère, est-il beau ?
- Plus beau que la lune et que le soleil,
Jamais la nature n'a vu son pareil.

- Est-il seul, bergère, est-il seul ?
Est-il seul, bergère, est-il seul ?
- Joseph son bon père est à ses côtés
Et Marie sa mère lui donne du lait

- Voilà tout, bergère, voilà tout ?
Voilà tout, bergère, voilà tout ?
- Un bœuf et un âne sont là tout près d'eux
Et comme une flamme chauffent l'Enfant-Dieu.

- Qu'as-tu fait, bergère, qu'as-tu fait ?
Qu'as-tu fait, bergère, qu'as-tu fait ?
- J'ai fait ma prière à ce Dieu Sauveur
Disant à sa mère : "Donnez-lui mon cœur."

- L'a-t-il pris, bergère, l'a-t-il pris ?
L'a-t-il pris, bergère, l'a-t-il pris ?
- Avec un sourire rempli de douceur
Qui semblait me dire : "Je reçois ton cœur."

- Qu'a-t-il dit, bergère, qu'a-t-il dit ?
Qu'a-t-il dit, bergère, qu'a-t-il dit ?
- Je me suis fait homme et petit enfant
Pour délivrer l'homme d'un malheur bien grand.

- Qu'il est bon, bergère, qu'il est bon !
Qu'il est bon, bergère, qu'il est bon !
- Malgré mes souffrances je serai content
Si de ses offenses l'homme est repentant.

- Et rien plus, bergère, et rien plus ?
Et rien plus, bergère, et rien plus ?
- J'ai ouï les anges du ciel descendus
Chantant les louanges du petit Jésus.

- Ils chantaient, bergère, ils chantaient ?
Ils chantaient, bergère, ils chantaient ?
- Honneur, gloire au Père au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux cœurs généreux.

- Est-ce tout, bergère, est-ce tout ?
Est-ce tout, bergère, est-ce tout ?
- Plus tard les trois mages venus d'Orient
Offrent leurs hommages au divin enfant.

- D'Orient, bergère, d'Orient ?
D'Orient, bergère, d'Orient ?
- Une prophétie au monde annonçait
Qu'au temps du Messie un astre luisait.

- Ils l'ont vu, bergère, ils l'ont vu ?
Ils l'ont vu, bergère, ils l'ont vu ?
- Du flambeau céleste suivant la clarté
Au réduit modeste ils ont pénétré.

- Qu'avaient-ils, bergère, qu'avaient-ils ?
Qu'avaient-ils, bergère, qu'avaient-ils ?
- De l'or, de la myrrhe, même de l'encens,
Trésors qu'ils ouvrirent en les lui offrant.

- Y sont-ils, bergère, y sont-ils ?
Y sont-ils, bergère, y sont-ils ?
- Avertis en songe qu'un cruel tyran
Faisait un mensonge pour perdre l'enfant.

- Qu'ont-ils fait, bergère, qu'ont-ils fait ?
Qu'ont-ils fait, bergère, qu'ont-ils fait ?
- Pour tromper d'Hérode les soupçons inquiets,
Ils vont vers l'aurore par d'autres sentiers.

- Quel bonheur, bergère, quel bonheur,
Quel bonheur, bergère, quel bonheur
Inappréciable, d'avoir rencontré
Là-bas dans l'étable le Tant Désiré.

Désormais, bergère, désormais,
Désormais, bergère, désormais,
Pour nous plus d'alarmes nous serons heureux :
Les dernières larmes nous ouvrent les cieux."

Traducción española:

"¿De dónde vienes, pastora, de dónde vienes?
¿De dónde vienes, pastora, de dónde vienes?
-Vengo del establo de Belén,
De ver un milagro que bien me conmueve.

-¿Qué viste, pastora, qué viste?
¿Qué viste, pastora, qué viste?
-He visto en el pesebre a un niñito
Que siempre hablaba y nunca dormía.

-¿Es bello, pastora, es bello?
¿Es bello, pastora, es bello?
-Más bello que la luna y que el sol,
Nunca la naturaleza ha visto a su igual.

-¿Está solo, pastora, está solo?
¿Está solo, pastora, está solo?
-José, su buen padre, está a su lado
Y María, su madre, le da leche.

-¿Ya es todo, pastora, ya es todo?
¿Ya es todo, pastora, ya es todo?
-Un buey y un burro están cerca de ellos
Y como una llama, calientan al Niño Dios.

-¿Qué hiciste, pastora, qué hiciste?
¿Qué hiciste, pastora, qué hiciste?
-Hice mi oración a este Dios Salvador,
Diciendo a su madre: "Dele mi corazón."

-¿Lo tomó, pastora, lo tomó?
¿Lo tomó, pastora, lo tomó?
-Con una sonrisa llena de dulzura
Que parecía decirme: "Recibo tu corazón."

-¿Qué dijo, pastora, qué dijo?
¿Qué dijo, pastora, qué dijo?
-Me he vuelto hombre y niñito
Para librar al hombre de un desgracia muy grande.

-¡Qué bueno es, pastora, qué bueno es!
¡Qué bueno es, pastora, qué bueno es!
-A pesar de mis sufrimientos estaré contento
Si de sus ofensas el hombre se arrepiente.

-¿Y nada más, pastora, y nada más?
¿Y nada más, pastora, y nada más?
-Oí a los ángeles bajados del cielo
Cantando las alabanzas del Niño Jesús.

-¿Cantaban, pastora, cantaban?
¿Cantaban, pastora, cantaban
-Honor, gloria al Padre en las alturas,
Y paz en la tierra a los corazones generosos.

-¿Es todo, pastora, es todo?
¿Es todo, pastora, es todo?
-Más tarde, los tres magos venidos del oriente
Ofrecen sus homenajes al niño divino.

-¿Del oriente, pastora, del oriente?
¿Del oriente, pastora, del oriente?
-Al mundo anunciaba una profecía
Que en los tiempos del Mesías, una estrella lucía.

-¿La vieron, pastora, la vieron?
¿La vieron, pastora, la vieron?
-Siguiendo la luz de la antorcha celeste,
En el modesto cuchitril penetraron.

-¿Qué tenían, pastora, qué tenían?
¿Qué tenían, pastora, qué tenían?
-Oro, mirra, incienso también,
Tesoros que abrieron cuando se los ofrecieron.

-¿Todavía están, pastora, todavía están?
¿Todavía están, pastora, todavía están?
-Advertidos en un sueño que un cruel tirano
Decía una mentira para destruir al niño.

-¿Qué hicieron, pastora, qué hicieron?
¿Qué hicieron, pastora, qué hicieron?
-Para evadir las sospechas inquietas de Herodes,
Van hacia el alba por otros senderos.

-¡Qué felicidad, pastora, qué felicidad,
Qué felicidad, pastora, qué felicidad
Inapreciable, haber encontrado,
Allá, en el establo, al Tanto Esperado!

Ahora, pastora, ahora,
Ahora, pastora, ahora,
Par nosotros, ya ninguna alarma, seremos felices:
Las últimas lágrimas nos abren los cielos."

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