Les premières lignes ne veulent absolument rien dire, à part "d'un fandango".

Notes

"Acitrón" est une friandise. Au Mexique, elle est faite avec la pulpe du cactus "biznaga" qu'on fait confire dans du sirop. Ce cactus met de 14 à 40 ans à pousser et peut vivre plusieurs centaines d'années mais il est aujourd'hui en voie d'extinction pour cause de surexploitation pour le commerce illégal, aussi sa récolte, sa vente et sa consommation sont des crimes fédéraux passibles de plusieurs années de prison et de très fortes amendes.
En Espagne, "acitrón" désigne le cédrat confit.

* On peut trouver cette ligne comme "Sabaré que va pasando" (Sabaré qui passe) ou "Sabaré que va cantando" (Sabaré qui chante) ou "Sabaré de farandela/ de parandela / de barandela/ de tarantela" (sans signification)

** On peut trouver ces deux lignes comme
Bartolo tocó la flauta (Bartolo a joué de la flûte)
Con un agujero solo (Avec un seul trou)

ou

Valentín tenía un violín (Valentin avait un violon)
y con él se divertía (et avec il s'amusait)

Règles du jeu

Les enfants s'assoient en cercle sur le sol, chacun ayant devant lui un caillou ou un bâton ou n'importe quel objet qui puisse faire du bruit quand on le tape sur le sol. Tout en chantant la chanson, on passe l'objet qu'on tient à son voisin de droite. Quand on arrive à la partie "con su triqui, triqui, tran" on tape l'objet devant le voisin de droite, puis devant soi, et ce n'est qu'à la troisième passe qu'on le laisse tomber devant lui.

Commentaires

Camilo, de la troupe mexicaine de spectacles pour enfants Mojiganga nous a mis sur la piste africaine: "Les mots sabaré et sango sont en général considérés comme des mots africains arrivés au Mexique par l'intermédiaire des berceuses et pourraient signifier, pour "sabaré" rire sous cape et pour "sando" qui a dérivé en sango, "marcher" en tapinois.

D'après l'ethnomusicologue Rolando Pérez, les mots "sango" (zango dans la version ci-dessus) et "sabaré" seraient d'origine africaine, "sango" viendrait de "sangu" des langues kimbundu et kikongo –langues bantoues- et signifiant "joyeusement" et "sabaré" viendrait de seve, sevela ou sevelela en kikongo ou seba et sevar en kimbundu et qui veut dire "se moquer de". –Interview de Rolando Pérez le 13 décembre 2000, rapporté dans "Mujeres de origen africano en la capital novohispana, siglos XVII y XVIII" par María Elisa Velázquez Gutiérrez, page 190.

Rhianna Barr a envoyé la version suivante avec cette note : "C'est un petit jeu de caillou mexicain que j'ai appris en colonie de vacances..."

Al citrón de un fandango,
Sango sango,
Sabaré sabaré,
De la arandela,
Con su triqui triqui tron.

Vous pouvez trouver une version du Pérou appelée Al citrón de un fandango.

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